La réduction des petites lèvres par la nymphoplastie ou la labioplastie
De nombreuses raisons poussent les femmes d’aujourd’hui à diminuer la taille de leurs petites lèvres. Deux techniques bien distinctes sont disponibles pour celles se sentant prêtes à subir une opération chirurgicale.
Quelles sont les diverses méthodes de nymphoplastie ?
La méthode de résection longitudinale
Cette méthode est la première option pour la pratique de nymphoplastie. Elle consiste à faire une résection directe de la zone excédentaire des petites lèvres dépassant les grandes lèvres. La cicatrice se trouve ainsi longitudinalement sur le bord libre des petites lèvres. Cette méthode demeure la plus pratique dans certaines circonstances (cas d’asymétries très élevées).
La méthode de résection triangulaire et ses variétés
Cette nouvelle méthode permet le traitement de la longueur et de la hauteur en excès des petites lèvres. En outre, quand un triangle de petites lèvres est réséqué à sommet interne, la cicatrice ne se forme plus longitudinalement, mais perpendiculairement au bord libre des petites lèvres (direction : vagin). Aussi, les frottements entre la cicatrice et les sous-vêtements n’existent plus. Les menaces de troubles de la cicatrisation et de dyspareunie sont également réduites. D’ailleurs, en changeant l’aspect et la place du triangle, cette méthode permet d’ajuster au maximum la résection selon l’emplacement et la grandeur de l’hypertrophie. Dans certaines situations d’hypertrophie importante, deux triangles (antérieur et postérieur) peuvent être réséqués.
Comment se déroule l’opération de réduction des petites lèvres ?
Les phases pré-opératoires
Il faut effectuer une consultations chirurgicales avant de commencer n’importe quelle chirurgie esthétique. Il est important de réaliser une consultation d’anesthésie 48 heures minimum avant l’opération. Des photos médicales sont souvent prises lors d’une chirurgie esthétique. Il existe 4 consignes médicales systématiques indispensables. Il est impératif d’arrêter le tabac avant la chirurgie pour diminuer la menace de nécrose cutanée et de troubles de la cicatrisation.
La prise de certains médicaments (aspirine, anti-inflammatoires, anti-coagulants oraux) est à éradiquer durant les 15 jours avant le début de l’opération. Et ce, pour diminuer le risque d’hématome. Il faut arrêter de prendre une contraception orale un mois avant le commencement de la chirurgie, pour baisser le risque thrombo-embolique. Il faut faire une toilette intime avec de la bétadine gynécologique la veille et le matin de l’opération. Un ovule gynécologique contre les mycoses est appliqué 3 jours avant l’intervention.
L’opération proprement dite
La patiente est hospitalisée le matin de l’opération à 7h30. Il faut qu’elle soit à jeun (incluant l’eau et le tabac) à partir de minuit. Une diazanalgésie est pratiquée (sédation par voie intraveineuse et anesthésie locale longue durée). La durée de l’intervention est d’une heure en général.
Les phases post-opératoires
La patiente est mise sous surveillance en salle de réveil puis dans sa chambre. Le pansement de modèle protège-slip est changé le lendemain de l’opération (sortie : le jour de l’intervention). Il n’est pas important de faire retirer les fils, car ils sont complètement résorbables. Des soins locaux classiques sont primordiaux (désinfection de la partie jusqu’à la tombée des fils résorbables). À partir du 3e jour, la douche est permise et conseillée. Les bains sont par contre défendus durant 3 semaines à cause du risque de macération. Il faut enfiler des habits non serrés (jupes, joggings) et éviter les sous-vêtements en dentelle et les strings. L’utilisation de protège-slips épais est utile après l’intervention.